Patrimoine industriel

Sites naturels et historiques


Le fer 

L'usine de fer "du haut" : Notre Dame des Anges

Le gisement de Notre Dame des Anges est découvert en 1832.

A partir de ce moment G.PERRE acquiert des terrains sur la colline. Dès 1838, il élabore le projet de construire une usine de fer à Notre Dame des Anges. Son projet, trop ambitieux, ne verra pas le jour et le conduira à la faillite en 1844.

D.DUPLANTIER rachète ses biens et reprend son projet sous une forme plus modeste.

En 1846, l'usine commence à fonctionner avec 2 hauts fourneaux au charbon de bois.
En 1847, l'usine se lance dans la production de fonte.

Dès 1848, la conjoncture économique et la concurrence des produits sidérurgiques anglais conduisent à la fermeture de l'usine.

A partir de 1852, l'usine connaît deux faillites. Ce n'est qu'avec son rachat par MM. GAVOT et ROUX, qui entreprirent sa rénovation et l'agrandissement de ses bâtiments, que l'usine redémarre.
L'usine emploie à ce moment 160 personnes.

En 1859, une aciérie est construite, mais celle-ci s'arrête dès 1863, à cause de la mévente de ses aciers de mauvaise qualité.

L'usine connaît de nouveau la faillite en 1865, puis ferme en 1870. L'espoir renaît avec l'arrivée de nouveaux exploitants en 1873, mais de fortes chutes de neige, en 1878, provoquent l'effondrement du toit des hauts fourneaux.

L'usine ferme définitivement en 1887.


L'usine de fer "du bas" : Quartier Saint Pierre

Dès 1835, J.F. GAUFRIDY achète des minières et des forêts autour de Rustrel. L'usine du Bas est construite en 1840 par F. GAUFRIDY fils. Ses 2 hauts fourneaux sont alimentés en charbon de bois par l'exploitation GAUFRIDY. Le minerai est extrait à Villars.

La situation de cette usine est florissante et F. GAUFRIDY obtient rapidement l'autorisation de "faire rouler" ses hauts fourneaux à perpétuité. Rapidement, le gisement de Villars est épuisé et GAUFRIDY demande donc une concession pour extraire le minerai à Notre Dame des Anges.

Cependant, la concurrence de la fonte au coke le mène à la faillite en 1845.

D. DUPLANTIER, qui possède l'usine du haut, tente alors de l'acquérir. C'est finalement G. PERRE qui la rachète, au nom de P. JARICOT.

D. DUPLANTIER fait alors suspendre la concession à Notre Dame des Anges. Il s'ensuit une bataille juridique jusqu'en 1848.

A partir de 1852, jusqu'à sa fermeture définitive en 1865, l'usine connaît 2 faillites.

L'usine a semble-t-il été détruite pendant la guerre de 1870.

Il ne reste aujourd'hui que les vestiges d'un pan de mur, à peine visible de la route d'Apt à Rustrel.